Le corridor de Lobito constitue un levier stratégique pour la stabilité, le désenclavement et le développement de la Région (Bemba)

Le vice-Premier ministre en charge des Transports, voies de communication et désenclavement, Jean-Pierre Bemba, choisi par le Président Félix Tshisekedi pour présenter le corridor de Lobito au panel consacré à ce projet d’intégration économique, a déclaré que ce corridor constitue un levier stratégique pour la stabilité, le désenclavement et le développement partagé pour la République démocratique  du Congo,  l’Angola et la Zambie.

Il l’a affirmé lundi 23 juin à Luanda, alors qu’il participe au 17ème sommet des affaires États-Unis-Afrique, rapporte la Présidence congolaise.

« Soutenu par des partenaires internationaux majeurs, comme les États-Unis via le Partenariat pour les infrastructures mondiales (PGII), ce projet va au-delà d’un simple axe logistique; il devient un levier stratégique pour la stabilité, le désenclavement et le développement partagé, particulièrement crucial dans un contexte régional marqué par des tensions sécuritaires persistantes et des tentatives de déstabilisation externes », a déclaré  Jean-Pierre Bemba.

 Pour lui, ce projet est considéré comme le fondement d’un partenariat stratégique et souverain entre l’Angola, la Zambie et la RDC. 

« Le corridor de Lobito est un atout majeur pour la RDC, car il offre au pays un accès direct et vital à l’océan Atlantique via le port de Lobito en Angola, facilitant l’exportation de ses précieuses ressources. Ce corridor est particulièrement crucial pour les minerais tels que le cuivre et le cobalt, qui représentent respectivement environ 65 % et 15 % des revenus d’exportation de la RDC », a précisé M. Bemba.

Interrogé sur les raisons qui poussent la RDC à s’engager pleinement dans ce projet, le vice-Premier ministre Bemba a rassuré que « le Corridor de Lobito représente une alternative logistique fiable et structurante ». 

Il permet, poursuit-il, de réduire considérablement le temps de transit des minerais vers les ports de l’Atlantique.

« Ce qui améliore directement la compétitivité de notre chaîne de valeur. Grâce à une liaison ferroviaire modernisée, nous assurons un accès plus rapide, plus stable et plus économique aux marchés européens et nord-américains », a-t-il argumenté.

Du sommet

Pendant quatre jours, des thèmes liés au développement du commerce, de l'investissement et des partenariats économiques dans des secteurs tels que l'électricité, les infrastructures, l'agroalimentaire, les technologies numériques, la santé et les industries créatives, entre autres, qui touchent les pays africains, seront abordés.

Le programme de l'événement comprend des sessions plénières de haut niveau, des dialogues sectoriels, des tables rondes privées, des séances de réseautage et une exposition de solutions technologiques.

Depuis 1997, le CCA a déjà organisé seize éditions du Sommet des affaires États-Unis-Afrique, en alternance entre les États-Unis (Washington, Baltimore, Chicago et, plus récemment, Dallas) et des pays du continent africain comme l'Afrique du Sud, l'Éthiopie, le Mozambique, le Maroc et le Botswana.

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