Ituri : l’ANAPECO réclame une session spéciale pour 4 580 élèves de l’Ituri ayant raté le TENASOSP à la suite de l’insécurité

L’Association nationale des parents d’élèves et étudiants du Congo (ANAPECO), section Ituri, plaide pour l’organisation d’une session spéciale au bénéfice de 4 580 élèves de la huitième année, empêchés de participer les 17 et 18 juillet le Test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle (TENASOSP).

Le mardi 22 juillet, à l’issue d’une rencontre à Bunia avec le Directeur provincial de la Province éducationnelle Ituri 1 (PROVED), le président de l’ANAPECO, David Mputu, a alerté sur les conséquences de l’insécurité qui touche les localités de Lopa, Iga-Barrière et Soleniama, théâtre de violents affrontements entre les FARDC et les rebelles de la Convention pour la révolution populaire (CRP) dirigée par Thomas Lubanga.

« Nous demandons à l’inspection générale d’organiser une deuxième session, car ces enfants ont manqué les épreuves sans le vouloir. Une année blanche pour plus de 4 000 élèves serait un désastre », a déclaré David Mputu.

Il a également fait un parallèle avec les échéances électorales, indiquant que le gouvernement accorde parfois des reprises en cas d’insécurité, et que la même souplesse devrait s’appliquer pour les examens scolaires.

Selon lui, le manque de rapports pédagogiques et les abandons en cours d’année illustrent une situation de déperdition scolaire alarmante dans la province, bien au-delà des chiffres habituels.

Plus de 4 500 élèves de la huitième année n’ont pas pu participer au Test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle.

Cette situation est principalement liée à la dégradation sécuritaire dans plusieurs zones au nord de Bunia, notamment Nizi, Iga-Barrière, Lopa et Soleniama, théâtre de violents affrontements entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles de la Convention pour la révolution populaire (CRP), dirigée par Thomas Lubanga. Ces violences ont provoqué des déplacements massifs de populations, empêchant des milliers d’élèves d’accéder à leurs centres d’examen.

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