Ouragan : « Plus d'un million de finalistes participent à l'Examen d’Etat 2025 »

Revue de presse du mardi 29 juillet 2025

Le lancement de l’Examen d’Etat en RDC, mais aussi les différentes réactions à la suite des tueries de Komanda, en Ituri, sont deux sujets qui intéressent les médias congolais ce mardi.

La République démocratique du Congo a lancé, lundi 28 juillet, l’édition 2025 des Examens d’État, épreuve déterminante pour l’avenir de plus d’un million de finalistes, rapporte Info 27. Cette session 2025 réunit 1.079.341 candidats du cycle long, dont 43 % de filles, et 6.022 du cycle court, répartis dans 3.165 centres à travers le pays, ainsi que 13 sites à l’étranger, de l’Angola à la Tanzanie, ajoute le journal.

À Kinshasa, indique La Tempête des tropiques, la ministre d’État Raïssa Malu a ouvert les épreuves à l’école Don Bosco de Masina en appelant à « l’intégrité et la responsabilité » comme valeurs cardinales. 

Pendant quatre jours, soit du lundi au jeudi, détaille Ouragan, les finalistes sont évalués sur plusieurs matières: les cours des langues la culture générale, les mathématiques, les sciences et les cours d’options.

La hausse de 14% de participation des jeunes filles à la 58ème session de l’Examen d’État, en dépit des défis sécuritaires, a été saluée à Kinshasa par la Première ministre, selon l’Agence congolaise de presse

La Cheffe du gouvernement a souligné, en outre, l’inclusion des élèves enceintes, mettant fin à une longue discrimination, ajoute l’agence.

Dans son discours, écrit Forum des As, la ministre de l’Education nationale a salué l'engagement des enseignants, inspecteurs et administrateurs scolaires qui ont œuvré pour la réussite de cette session, malgré les nombreux défis sécuritaires et logistiques auxquels fait face le pays.

Pendant ce temps, alerte Le Potentiel, près de 3000 élèves finalistes de la province éducationnelle Sud-Kivu 1, couvrant les territoires de Bukavu, Idjwi, Kalehe, Kabare et Walungu, ne se sont pas présentés aux épreuves préliminaires de l’Examen d’État 2025, selon les chiffres dévoilés lors du lancement officiel de la session à Bukavu.

Pour cette session, annonce Mediacongo.net, le ministère de l’Education nationale a introduit l’intelligence artificielle dans le processus de correction de l’Examen d’État 2025, afin de renforcer la fiabilité et l’efficacité du système.

Cette innovation, poursuit le portail, permet une correction automatique des épreuves, tout en maintenant un haut niveau de supervision humaine à travers les experts de l’Inspection générale.

Condamnation unanime à la suite du massacre de Komanda

Dans un autre registre, les médias reviennent sur les réactions des personnalités et organisations à la suite des tueries de Komanda.

Les Evêques de la CENCO ont exprimé, ce lundi 28 juillet 2025, leur indignation face au massacre des fidèles catholiques, survenu dans la nuit du 26 au 27 juillet, à Komanda, dans le diocèse de Bunia, en province de l’Ituri, note La Prospérité.

La France et la MONUSCO ont dénoncé cet acte « lâche », « inqualifiable » et « révoltant », appelant à des enquêtes rigoureuses et à la justice, indique pour sa part Info 27. 

Dans un communiqué publié lundi, la troisième zone de défense des FARDC, secteur opérationnel de l'Ituri rassure de sa détermination de traquer sans relâche “ces hors-la-loi” jusque dans leur dernier retranchement”, renseigne Actualite.cd.

Les FARDC appellent la population à “redoubler de vigilance et à dénoncer toute présence suspecte auprès des Forces de défense et de sécurité, poursuit le tabloïd.

L'opposant congolais Moïse Katumbi Chapwe fustige, selon Forum des As, l'absence totale du pouvoir de Kinshasa dans l'espace sous son contrôle. Il est frappé de stupeur lorsqu'il réalise que ces massacres ont perpétrés dans une province qui connaît l'État de siège, ajoute le quotidien.