Deux civils, une femme et un enfant de 12 ans, ont été tués dans la nuit de dimanche à lundi 28 juillet lors d'une nouvelle attaque attribuée au groupe armé Zaïre dans la localité de Sanduku 1, secteur de Walendu Pitsi, territoire de Djugu en Ituri. Cette attaque intervient dans un contexte de forte tension, à peine une semaine après le massacre de Komanda qui a fait 43 morts civils. Les autorités locales rapportent également que des boutiques ont été incendiées lors de cette incursion armée.
Dieudonné Kpari, le chef de secteur, condamne fermement cette violence qui compromet les efforts de stabilisation dans la région. Il appelle la population au calme et à coopérer étroitement avec les forces de sécurité pour signaler tout mouvement suspect. Il souligne aussi l'importance d'engager un dialogue avec la population locale pour la paix, rappelant l'appel à la réconciliation lancé par le président dans le cadre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion et Communautaire (PDDRC-S).
L’attaque de Sanduku 1 survient dans un climat déjà tendu à Djugu, territoire fréquemment marqué par des violences communautaires et des affrontements armés récurrents.
Selon les organisations locales, les actions violentes du groupe armé Zaïre, allié à la Convention pour la révolution populaire (CRP), continuent de fragiliser la sécurité dans la province d’Ituri malgré les efforts des autorités et les opérations militaires conjointes menées notamment avec le soutien de l’armée ougandaise.