Depuis trois jours, des corps sans vie des femmes coupées à la machette sont de découverts à Salamabila (Maniema), a alerté jeudi 31 juillet la société civile Forces vives locale. Selon elle, cette situation crée une psychose généralisée au sein de la communauté locale.
« Il y a presque 72 heures que l'on remarque les femmes deviennent une cible des bandits. La nuit du lundi au mardi, nous avons retrouvé un corps sans vie d'une fille âgée de 17 ans qui a été sauvagement abattue par des coups de machettes partout sur le corps. Donc, le corps était mutilé », rapporte Baruani Saidi Vumba, le président de la société civile antenne de Salamabila.
Mercredi, un corps sans vie d'une autre femme a été retrouvé jeté dans une rivière. Et, selon la même source, « l'on remarque le même mode opératoire, c'est-à-dire les circonstances dans lesquelles la première dame a été abattue sont les mêmes que la seconde a été retrouvée ».
Les habitants sont plongés dans une psychose générale à la suite de ce mode opératoire semblable à ce celui déploré « dans la partie orientale du pays notamment au Nord-Kivu et en Ituri, là où (la rébellion des) ADF est en train de tuer les gens par machette et autres armes blanches ».
Baruani Saidi Vumba alerte les autorités tant provinciales que nationales sur une situation dont les femmes sont victimes. Il appelle les militaires FARDC déployées à Salamabila à veiller, ensemble avec les services de sécurité, à la sécurisation de la population locale.
Radio Okapi n’a pas pu joindre les responsables de la police de Salamabila pour avoir leur réaction à ce sujet.