Les affrontements ont repris tôt ce samedi 2 août dans le village de Kamakombe, en territoire de Kabare, au Sud-Kivu, opposant les rebelles de l’AFC/M23 aux combattants pour la défense de la patrie, connus sous le nom de Wazalendo.
Ces violences surviennent alors que les deux parties avaient signé un accord de cessez-le-feu quelques jours plus tôt à Doha. À l’aube, des tirs ont éclaté dans le groupement de Bugorhe, lorsque les insurgés du M23-AFC-RDF ont lancé une offensive contre les positions des Wazalendos du Mouvement décisif de la Libération du Congo (MDLC).
Après une brève occupation de la moitié du village par le M23, les Wazalendos ont réussi à repousser les assaillants vers les hauteurs de Kavumu dans le même secteur. Selon des sources locales, Wazalendos sont déterminés à riposter et ils envisagent de poursuivre le M23 jusqu’aux villages de Katana, au nord.
Par ailleurs, dans le territoire voisin de Walungu, une autre attaque attribuée au M23 a visé le sous-groupement de Muzinzi ce même jour. Là aussi, les Wazalendos ont opposé une forte résistance. Des morts et des blessés sont à déplorer, selon plusieurs témoignages, une situation qui inquiète vivement les acteurs de la société civile locale.
Ces combats constituent une nouvelle violation de l’accord signé à Doha, aggravant la tension dans la région et menaçant la fragile paix dans la province du Sud-Kivu, déplorent les acteurs de la société civile.
