Selon l’Enquête Démographique et de Santé (EDS) réalisée entre 2023 et 2024, 7,5 % des filles de moins de 20 ans ont déjà avorté en RDC. Une étude de l’EDS de 2016 révèle qu’à Kinshasa, 146 700 avortements des femmes en âge de procréer ont été documenté. Ces avortements sont souvent pratiqués dans des conditions précaires : utilisation de tiges de manioc, objets tranchants, médicaments non contrôlés, etc, entraînant des complications graves comme des infections, des hémorragies ou la stérilité. -Quelles sont les conséquences majeures des avortements ? -Sous quelles conditions l’on peut recourir à l’interruption de grossesse ?
Taty DILENGENDJU Mapuku s’entretient sur ce sujet avec le professeur Mbungu Mwimba, gynécologue.
