L’ONG de défense des droits de l’homme, Amnesty international, a publié ce 20 août un rapport accablant dénonçant des exactions commises par les rebelles du M23, les Forces armées de la RDC (FARDC) et leurs alliés, les combattants Wazalendo, dans l’Est du pays.
Intitulé « RDC : ils nous ont dit qu’on allait mourir. Les exactions du M23 et des Wazalendo dans l'Est de la RDC », ce rapport documente des violations graves du droit international humanitaire, notamment des exécutions sommaires de civils, des viols collectifs, des attaques contre des hôpitaux, des enlèvements de patients, ainsi que la torture et les disparitions forcées de membres de la société civile.
Quelle analyse faire du rapport d’Amnesty international ?
Invités
-Christian Rumu, chargé de campagne chez Amnesty International
-Placide Nzilamba, secrétaire technique de la coordination de la société civile du Nord-Kivu.
-Dismas Kitenge, président du Groupe Lotus, une ONG de défense des droits de l’Homme basée à Kisangani. Il est aussi vice-président honoraire de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).