Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence vendredi 22 août pour discuter de la situation en République démocratique du Congo (RDC). Cette réunion, demandée par les États-Unis, a mis en lumière les atrocités commises dans l'Est du pays par les groupes armés comme l'AFC/M23, les ADF et les milices Wazalendo.
La discussion fait suite à des rapports accablants du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme, d’Amnesty International et de Human Rights Watch dénonçant des massacres, notamment celui de Rutshuru.
Plusieurs pays ont exigé un arrêt immédiat des hostilités et le respect des accords de paix.
La situation sur le terrain ne s'améliore pas, malgré les efforts diplomatiques, a regretté la sous-secrétaire générale de l'ONU pour l’Afrique, Martha Ama Akyaa.
Le représentant de la RDC au Conseil de sécurité a accusé le Rwanda de violer les accords de paix, réclamant des sanctions contre Kigali et le M23. De son côté, le Rwanda a rejeté ces accusations, demandant une enquête indépendante. Kigali reproche à la RDC de ne pas avoir combattu les FDLR.
Quelle analyse faire de cette situation ?
Invités
Arsène Mwaka, professeur. Il est député national élu de Beni territoire au Nord-Kivu, cadre de l’Union sacrée de la nation.
Nathanaël Onokomba, porte-parole du parti politique Piste pour l’Emergence de Seth Kikuni, parti politique de l’opposition
Professeur Naupess Kibiswa, spécialiste en analyse, résolution des conflits et prévention du génocide.
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