Lors d’un échange avec les médias, samedi 30 aout à Kinshasa, la Commission diocésaine Justice et Paix (CDJP) de Kinshasa a déploré la mort de plus de 5 000 personnes à la suite de la milice Mobondo, en quatre ans.
Hormis la perte en vies humaines, la crise liée au phénomène Mobondo a causé, plus de 700 000 déplacés, dont une centaine d’orphelins depuis 2022.
Cette crise sécuritaire a également engendré, toujours selon la Commission diocésaine, une insécurité alimentaire dans l’ex Grand Bandundu ainsi que sur les Plateaux de Bateke, où les paysans ont manqué trois saisons culturales.
Cette structure de l’Église catholique recommande au ministère de l’Intérieur d’impliquer les véritables protagonistes dans la recherche de solutions à cette crise.
-Comment analyser cette situation ?
Invités :
-Samuel Ntumba, chargé de Projet Lisanga pour la Commission Justice et Paix de l'Archidiocèse de Kinshasa.
-Capitaine Antony Mualushayi, porte-parole de l’opération Ngemba, une opération menée par la 11ᵉ région militaire Grand Bandundu pour traquer les miliciens Mabondo.
-Rigobert Luhinzo, expert associé en résolution des conflits à l’Initiative pour un leadership cohésif (ILC).
