Au moins 70 civils ont été tués et plusieurs portés disparus lors d'une attaque attribuée aux rebelles des ADF dans la localité de Ntoyo, située à 7 kilomètres de , chef-lieu du secteur de Bapere, dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu).
L'attaque est survenue vers 22 heures, heure locale, alors que les civils assistaient à une veillée mortuaire. Les assaillants ont tué des civils à l'arme blanche et par balles.
Le chef de secteur, Macaire Sovikunula, fait état d'un bilan provisoire de 71 morts, 8 blessés, ainsi que de la destruction de 14 maisons et de plusieurs véhicules et motos incendiés. Il mentionne également une vingtaine de disparus.
La société civile craint que ce « bilan de provisoire » ne s'alourdisse ; de nombreux habitants étant toujours introuvables.
L'intervention rapide des forces conjointes FARDC et UPDF, basées à Mangurejipa, a permis de limiter l'ampleur des dégâts.
Appel à l’aide aux victimes
Cependant, la société civile déplore que les alertes concernant la présence des rebelles n'aient pas été prises en compte par les services de sécurité.
Après l'attaque, les assaillants se sont retranchés dans la forêt à l'ouest de Ntoyo. Les FARDC et l'UPDF y mènent actuellement des opérations de ratissage.
Les autorités militaires et administratives ont confirmé les faits et promettent de communiquer davantage dans les prochaines heures. Par ailleurs, le conseiller du gouverneur chargé des affaires humanitaires appelle les organisations spécialisées à venir en aide aux victimes.
Sur place, toutes les activités socio-économiques sont paralysées. La population est en deuil, tandis que les recherches se poursuivent pour retrouver les personnes disparues.