Deux survivants d’Ebola, après avoir été traités avec succès, ont quitté le centre hospitalier général de référence de Bulape, dans le territoire de Mweka, province du Kasaï, après quelques jours de soins.
Le directeur général de l’Institut national de santé publique, le Dr Dieudonné Mwamba, a annoncé cette bonne nouvelle, mercredi 17 septembre, précisant que seize cas confirmés continuent actuellement de recevoir des soins.
Les patients guéris sont sortis de l’hôpital avec joie et euphorie, accueillis chaleureusement par leurs familles à la sortie du centre. Parmi ces survivants figure un membre du personnel soignant, une infirmière qui participait à la prise en charge des malades. Après sa guérison, elle s’engage dans la sensibilisation des communautés au respect des gestes barrières et incite à se rendre rapidement à l’hôpital dès l’apparition des premiers symptômes, afin d’augmenter les chances de guérison.
« A toute la communauté, je veux dire que la maladie existe. Je suis la première personne à avoir contracté cette maladie car je suis infirmière dans ce centre, je travaille comme accoucheuse, mais j’ai attrapé cette maladie. Je ne peux pas le cacher. Je me suis rendu le plus vite possible à l’hôpital pour les soins », a-t-elle témoigné.
Entre temps, la campagne de vaccination lancée dimanche 14 septembre se poursuit. Elle vise le personnel soignant en première ligne de la lutte contre le virus et les personnes contacts des malades. A ce jour, plus de cinq cents personnes ont déjà été vaccinées.
Mesures préventives
Le Dr Dieudonné Mwamba rappelle que pour prévenir la fièvre hémorragique Ebola, il est essentiel de :
- Se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon
- Éviter tout contact avec des personnes malades ou décédées d’Ebola
- Ne pas manipuler d’animaux sauvages trouvés morts ou malades
- Limiter les déplacements et activités à risque dans les zones touchées
- Se faire vacciner si l’on est identifié comme contact ou exposé.
Il appelle également la population à être attentive aux symptômes caractéristiques de la maladie, tels que forte fièvre, maux de tête, courbatures, nausées, vomissements et diarrhées parfois teintés de sang.
La guérison de ces patients de Bulape est le fruit des efforts conjoints du ministère de la Santé et de ses partenaires, notamment Médecins Sans Frontières (MSF), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), et l’Institut national de recherche biomédicale (INRB).








