Ce mercredi 17 septembre, l’Assemblée nationale se réunit en plénière pour l'examen des pétitions visant la destitution des cinq membres du bureau, dont son président, Vital Kamerhe.
L'objectif de cette plénière est de mettre en place une commission spéciale et temporaire chargée d’examiner ces pétitions. Composée d’un délégué de chaque groupe parlementaire, cette commission devra notamment évaluer leur recevabilité avant de déposer son rapport au bureau.
Les pétitionnaires dénoncent la mauvaise gestion de la Chambre basse, un manque de transparence, ainsi que plusieurs mois d'arriérés dans les frais de fonctionnement et la couverture médicale des élus.
De leur côté, des organisations de la société civile appellent les députés à faire preuve d'objectivité et à favoriser la stabilité institutionnelle. Elles estiment que les élus devraient privilégier les besoins prioritaires de la population plutôt que leurs propres intérêts.
Quelle lecture faites-vous de la situation qui prévaut à la chambre basse du Parlement ?
Invités
Joseph Kongolo, analyste politique
Frederick Amani, chercheur associé en sciences politiques et relations internationales à l’Université de Lubumbashi. Il est expert en question de sécurité, défense et de maintien de la paix, de l'Institut Thales d'Afrique, basé à Dakar au Sénégal
Gaucher Kizito, Professeur à la Faculté des sciences sociales, département des sciences politiques et administratives de l’Université catholique de Graben à Butembo.
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