Le chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi, s'est exprimé mardi 23 septembre à la tribune de l'ONU, plaçant la crise sécuritaire de l’Est de la RDC au centre de son intervention. Il a dénoncé un génocide silencieux qui, depuis plus de trente ans, ensanglante son pays.
Le président congolais a ainsi exhorté la communauté internationale à soutenir la mise en place de la commission d’enquête indépendante décidée par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies sur les crimes commis dans l'Est de la RDC.
Félix Tshisekedi a averti que « refuser de reconnaître le génocide congolais correspond à une forme de complicité. »
Devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York, Félix Tshisekedi a appelé la communauté internationale à assurer la mise en œuvre totale de l’accord de Washington avec le Rwanda ; alors que les combats se sont intensifiés dans l’Est de la RDC.
Comment analyser le discours du président Félix Tshisekedi Tshilombo ?
Invités
Mfumu Ntoto Basanga, initiateur de la troisième voie et membre de l’Union sacrée
Prince Epenge, président du parti politique Action pour la démocratie et le développement au Congo (ADD Congo), membre de la plate-forme Lamuka. Il est le porte-parole de cette plate-forme.
Placide Nzilamba, secrétaire technique de la coordination de la société civile du Nord-Kivu.