L’Initiative pour la Forêt de l'Afrique centrale (CAFI) a célébré son dixième anniversaire à New York (USA) au cours du 80eme Assemblée générale des Nations unies, le 24 septembre dernier marquant une décennie d'efforts concertés pour la protection des forêts du Bassin du Congo et le soutien de ses populations locales et autochtones. À cette occasion, la Professeure Marie Nyange Ndambo, ministre de l’Environnement, développement durable et nouvelle économie du Climat, a salué les réalisations du partenariat et plaidé pour des réformes audacieuses afin d'amplifier les résultats futurs du Fonds CAFI.
Ecoutez un extrait de son intervention que nous propose Taty Mapuku.
Pour la RDC, le plus important pour le moment, c’est d’abord intégrer la gouvernance du Fonds CAFI. C’est très important de participer à la prise de décision au regard de l’importance de la RDC dans la superficie des forêts du Bassin du Congo et se mettre à subir les décisions des autres Etats ? C’est ne pas juste. La première chose et la plus importante est d’intégrer le conseil d’administration du Fonds CAFI de manière à participer à la prise des décisions, des manières à contribuer à la réflexion parce que nous avons des idées que l’on peut apporter pour améliorer ce partenariat. Deuxième chose, c’est d’essayer de voir dans les procédures que l’on met en place comment faire en sorte que les Etats soient au centre de l’action tout en impliquant la société civile, il est important de considérer d’abord les Etats.