La Société congolaise de la pratique sage-femme a organisé, vendredi 26 septembre, une séance de sensibilisation à Kindu, dans la province du Maniema, sur la promotion de la planification familiale.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale de la contraception.
Cette activité scientifique a été l’occasion pour la Société congolaise de la pratique sage-femme de souligner l’importance de planifier les naissances.
La planification familiale reste un défi majeur.au Maniema, a fait remarquer la présidente de cette structure, Annie Kamwanya.
Selon eĺle, il s’agit d’un problème crucial pour la santé de la mère, de l’enfant, et même de la famille dans son ensemble.
Conséquences des accouchements non planifiés
L’oratrice du jour, Dr Olive Ambambula, a indiqué avoir montré aux femmes qu’elles ne devraient pas avoir des enfants par hasard, mais plutôt en fonction d’un choix réfléchi du couple.
« Nous avons la liberté de recourir à la planification familiale. Nous avons d’abord présenté les différentes complications et les inconvénients liés aux accouchements non planifiés, parmi lesquels figure le risque accru de décès maternels », a-t-elle déclaré.
L’activité a été vivement saluée par les participants, dont certains ignoraient encore l’importance de la planification familiale.
« Je n’avais jamais entendu ce genre d’enseignement auparavant. Je comprends maintenant que la planification familiale est très importante. Parmi les méthodes qui nous ont été présentées ici, j’ai choisi la méthode Sayana Press pour une durée de trois mois », a témoigné une participante.
En mai dernier, les sage-femmes de la ville de Kindu avaient multiplié, sensibilisation de la communauté et surtout aux femmes enceintes sur les signes de danger de la grossesse, du cancer du sein, du cancer gynécologique ainsi que la planification familiale.
A travers cette campagne, ces sage-femmes voulaient aider la population à lutter contre le décès maternel et infantile et d'encourager les femmes enceintes aux consultations prénatales.
