La Première ministre lance les travaux de la route Kwilu-Ngongo-Kimpangu

Au terme de son périple dans le Kongo Central, mercredi 1er octobre, la Première ministre, Judith Suminwa a lancé les travaux de construction de la route à péage Kwilu-Ngongo-Kimpangu.

Il s’agit d’une nouvelle concession routière confiée par le Gouvernement de la République au consortium China Road and Bridge Corporation et TECNOVIA.

Ce projet structurant prévoit la modernisation de 96 kilomètres de piste en terre, transformés en une route bitumée à deux voies, ainsi que la construction d’un port sec moderne à Kimpangu, à la frontière avec l’Angola. Véritable corridor stratégique, cette infrastructure renforcera le rôle du Kongo Central comme porte d’entrée économique de la RDC.

Sur place, la Cheffe du Gouvernement a rendu un hommage appuyé au Président de la République, initiateur de cette orientation stratégique. Elle a ensuite présenté à la population le ministre des Infrastructures et Travaux publics, John Banza Lunda, qui l’accompagnait lors de cette étape.

De leur côté, les usagers, notamment les taximen qui empruntent cette voie, ont salué avec enthousiasme le lancement de ce chantier comme indique l’un d’eux :

« Nous souffrons beaucoup lors de la saison de pluie avec des trous partout et de la boue et pendant la saison sèche nous faisons face à la poussière. Nous sommes contents avec la Première ministre qui a pris cette initiative de construire cette route ».

Ce projet de grande envergure est conçu pour une durée de 24 mois, estimé à 160,38 millions USD dont 20 % sur fonds propres du Gouvernement de la RDC et 80 autres obilisés à travers un prêt bancaire facilité par le consortium CRBC-TECNOVIA.

Outre la modernisation de l’axe principal, le projet intègre la réhabilitation de la voirie urbaine de Kwilu-Ngongo et de Mbanza-Ngungu, ainsi que la construction à Kimpangu d’infrastructures frontalières modernes : bâtiments logistiques, douaniers et administratifs destinés à fluidifier cette voie.

La mise en service de cette route offrira une meilleure mobilité aux populations locales, réduira les coûts et délais de transport entre la RN1 et la frontière, tout en générant de nouvelles opportunités d’emploi pendant et après les travaux

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