Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a lancé, le mercredi 1er octobre à Kindu, une formation sur la justice transitionnelle à l’intention des acteurs sociaux et institutionnels du Maniema. Organisé en partenariat avec la coordination provinciale du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS), l’atelier réunit militaires, policiers, agents de renseignement et membres de la société civile.
L’objectif est de renforcer les capacités locales pour faire face aux défis liés à la mise en œuvre de la justice transitionnelle, un mécanisme clé dans les zones affectées par les conflits armés et les violations graves des droits humains.
« C’est une grande opportunité. Avec cet atelier, c’est le début du démarrage effectif du programme P-DDRCS au Maniema. On ne va plus tâtonner », a déclaré Amurani Yuma, point focal du programme.
Pour Godefroid Mpiana, représentant du BCNUDH, cette formation vise à transmettre les principes fondamentaux de la justice transitionnelle et à impliquer activement les participants dans la construction d’une paix durable.
Du côté des autorités provinciales, l’initiative est saluée comme un levier pour la réparation des victimes. Le ministre provincial de l’Intérieur, Lawamo Selemani, insiste sur l’importance de résultats concrets :
« Le gouvernement attend des résultats concrets, surtout dans les zones les plus affectées. Cette justice réparatrice est essentielle pour tourner la page du passé douloureux».