L’interpellation de Seth Kikuni, ancien candidat à la présidentielle, à son arrivée à l’aéroport international de N’Djili ce samedi 18 octobre, suscite des réactions politiques contrastées. Interpellé à son retour de Nairobi, où il avait participé au conclave de lancement du mouvement d’opposition « Sauvons la RDC », M.Kikuni est actuellement entre les mains des services de sécurité, selon ses proches.
L’Union Sacrée défend l’action des services de sécurité
Le député national Joseph Nkoy, rapporteur adjoint de la commission défense et sécurité à l’Assemblée nationale et membre de l’Union Sacrée, estime que les services de sécurité ont agi dans le cadre de leurs prérogatives.
« Les procédures seront respectées. S’il est innocent, il sera libéré », a-t-il déclaré, appelant la population à garder son calme et à ne pas céder à la manipulation.
LAMUKA dénonce une violation de la Constitution
Du côté de l’opposition, la coalition politique LAMUKA a fermement condamné l’interpellation de Seth Kikuni. Dans un entretien accordé à Radio Okapi, le porte-parole de la plateforme, Prince Epenge, a qualifié cela de « violation flagrante » de la Constitution et de la loi sur le statut de l’opposition en RDC.
LAMUKA considère cet acte comme une atteinte aux libertés politiques, et appelle à la libération immédiate de Seth Kikuni, tout en exigeant le respect de ses droits fondamentaux garantis par la loi.