Des milliards USD perdus dans des transactions opaques de la GECAMINES

La GECAMINES et l’État congolais ont perdu des milliards de dollars en raison de transactions opaques et de sous-évaluation des actifs, notamment entre 2007 et 2012. Ces conclusions sont celles de la coalition "Le Congo n’est pas à vendre" (CNPV).

Selon ces ONG, la GECAMINES n’aurait perçu que très peu d’argent, tandis que d’autres acteurs auraient tiré des milliards USD de la revente de ces parts.

La coalition "Le Congo n’est pas à vendre" déplore que la vente des parts et des redevances de ce projet ait été marquée par des pratiques irrégulières sans évaluations préalables, ni appels d’offres publics, aboutissant ainsi à la perte de contrôle de la Gécamines sur ce projet stratégique.

Par conséquent, la coalition demande au Gouvernement congolais d’auditer ces passations de marchés, de revisiter les accords conclus, et d’envisager des mesures pour restituer les actifs acquis de manière illégale et garantir une meilleure gouvernance des ressources naturelles au profit de la population congolaise.

-Quelle analyse faire des révélations de la coalition Le Congo n’est pas à vendre sur la GECAMINES ?

 Invités :

 -Fabien Mayani, activiste de la société civile et Membre du Comité de Pilotage de la Coalition Le Congo N’est Pas à Vendre (CNPAV).

 -Emmanuel Umpula, directeur exécutif de l’Observatoire africain des ressources naturelles. Il est expert de la gouvernance des industries extractives.

 -Eric Kajemba, coordonnateur de l'Observatoire Gouvernance et Paix. Une ONG qui travaille sur les questions de la gouvernance minière.

 

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