Ouragan : « Boji reprend son siège à la Chambre basse et lance sa course au perchoir »

Revue de presse du mercredi 22 octobre 2025

La réintégration du député Aimé Boji à l’Assemblée nationale après sa démission du Gouvernement, mais aussi la perturbation dans le fonctionnement des institutions provinciales de la Tshopo avec la motion de défiance contre le gouverneur, sont deux sujets exploités ce mercredi par les médias congolais.

 Le bureau de la chambre basse du Parlement de la République démocratique du Congo, sous la conduite de son président intérimaire, a pris acte, mardi, de la réintégration de pleins droits des députés Jean-Pierre Kezamudru et Aimé Boji, lors d’une séance plénière à Kinshasa, rapporte l’Agence congolaise de presse.

Ils siégeront désormais à l’Assemblée nationale en tant que députés, complète l’agence. 

Comme on peut bien s’en rendre compte, écrit Le Quotidien, le potentiel successeur de Vital Kamerhe au perchoir de l’Assemblée nationale a démissionné de son poste au sein du Gouvernement pour se conformer aux us et coutumes de cette chambre législative.

Le bureau a annoncé la publication imminente du calendrier électoral, afin de combler les postes vacants de président et de rapporteur adjoint de l'Assemblée nationale, note le tri hebdomadaire.

Aimé Boji, député national élu du territoire de Walungu dans le Sud-Kivu, se prépare selon La Référence Plus, à briguer la présidence de l'Assemblée nationale, un poste laissé vacant après le départ de Vital Kamerhe.

Actualite.cd rappelle que Boji est élu de Walungu dans le Sud-Kivu sous le label du regroupement politique dirigé par Vital Kamerhe, Actions des Alliés et Union pour la Nation Congolaise(A/A-UNC).

En reprenant son siège à la Chambre basse du Parlement, analyse Ouragan, Aimé Boji lance sa course au perchoir.

Fort du soutien discret mais réel du président de la République, Félix Tshisekedi, constate le portail, le ministre démissionnaire apparaît désormais comme le favori pour succéder à Vital Kamerhe, son leader du parti dont les rapports se sont distendus.

Et pour Eco News, en positionnant Boji au perchoir sans l’accord de l’UNC, l’Union sacrée veut pousser Vital Kamerhe à la faute.

Crise institutionnelle dans la Tsopo

Dans un autre registre, La Référence Plus rapporte qu’une crise institutionnelle secoue depuis un certain temps la province de la Tshopo, mettant aux prises les deux grandes institutions provinciales à savoir : l'assemblée provinciale et le gouvernement provincial.

En conséquence, ajoute le journal, le gouverneur de province Paulin Lendongolia, est sur une chaise éjectable car, il est visé par une motion de défiance et est absent dans le chef-lieu de la Tshopo.

La plénière consacrée à la mise en débat et au vote de la motion de défiance contre le gouverneur de la province de la Tshopo est maintenue pour mercredi dans la salle des séances plénières de l’organe délibérant provincial, indique l’Agence congolaise de presse.

Toutes les dispositions sécuritaires et organisationnelles ont été prises afin de garantir le bon déroulement de cette séance plénière, ajoute l’agence.

Mais selon Mediacongo.net qui s’appuie sur un télégramme du ministère de l’Intérieur, Sécurité,  Décentralisation et des Affaires coutumières, le gouverneur ainsi que les huit députés provinciaux initiateurs de la motion sont convoqués à Kinshasa pour des consultations.

Le gouverneur Paulin Lendongolia a été le premier à s'envoler, révèle Actualite.cd. Le mardi soir, il a quitté Kisangani, ville qu'il a rejoint samedi dernier après deux mois à Kinshasa et à l'extérieur du pays.