
Douze partis politiques de l’opposition ont été suspendus sur toute l’étendue du territoire national. Cette décision est contenue dans un communiqué de presse publié le vendredi 31 octobre dernier par le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité.
Dans ce document, Jacquemain Shabani accuse ces formations politiques de violer les principes de consolidation de l’unité nationale, de préservation de la souveraineté de l’État congolais ainsi que de maintien de la sécurité et de l’intégrité du territoire.
Il s’agit des partis politiques dont les leaders ont pris part récemment à la réunion de Nairobi autour de l’ancien président Joseph Kabila. C’est notamment le PPRD de Joseph Kabila, le LGD de Matata Ponyo, la Piste pour l’Émergence de Seth Kikuni. Une décision que fustigent certains acteurs politiques et certains membres de la société civile et défenseurs des droits de l’homme.
Le vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur et de la sécurité a annoncé avoir saisi le Conseil d'État pour obtenir leur dissolution.
-Que pensez-vous de la décision prise par le ministre de l’Intérieur ?
Invités :
-Mwayila Tshiyembe, professeur et directeur de l’Institut panafricain de géopolitique de Nancy en France.
-Bob Kabamba, politologue et professeur à l’Université de Liège en Belgique.
-Alphonse Maindo, professeur en sciences politiques de l’Université de Sorbonne Paris 1 et enseignant à l’Université de Kisangani (UNIKIS).
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