Les FARDC condamnent les violences au site des déplacés de Kigonze

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont fermement condamné, dimanche 9 novembre, les actes de violence survenus le vendredi 7 novembre au site des déplacés de Kigonze, situé à Bunia, dans la province de l’Ituri. Ces incidents ont éclaté à la suite de l’arrestation d’un homme identifié par les services de sécurité comme le porte-parole de la Convention pour la révolution populaire (CRP), un groupe armé dirigé par Thomas Lubanga.

Le suspect, connu sous le nom de « Tango Papa », s’était caché parmi les déplacés du site de Kigonze. Grâce à la collaboration de certains résidents, les services de sécurité ont pu l’interpeller à l’intérieur du camp. Selon les FARDC, ce présumé milicien aurait reconnu les faits qui lui sont reprochés.

En réaction à cette arrestation, un groupe de déplacés en colère a incendié plusieurs abris du site et vandalisé des boutiques environnantes. Les manifestants dénonçaient ce qu’ils considèrent comme une arrestation arbitraire de l’un des leurs.

Dans un communiqué publié dimanche 9 novembre, l’armée qualifie les auteurs de ces actes de « complices des ennemis de la paix », et appelle les déplacés à dénoncer tous les collaborateurs de Tango Papa encore cachés dans le site.

Pour prévenir toute nouvelle tension, les autorités ont renforcé les dispositifs de sécurité autour du site de Kigonze. Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri, a réaffirmé l’engagement des FARDC à protéger les civils et à neutraliser les groupes armés infiltrés dans les zones de déplacement.

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