
Une délégation d’acteurs de la société civile venue de Kinshasa a mené un plaidoyer auprès des autorités provinciales du Kongo- Central afin d’obtenir un financement additionnel pour la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/Sida (PVV) et celles souffrant de tuberculose. Cette initiative vise la création d’un fonds provincial de financement de la santé pour garantir l’autonomie et la continuité des services, notamment ceux liés au VIH et à la tuberculose.
Vendredi 22 novembre, la délégation a rencontré le vice-président de l’Assemblée provinciale ainsi que le vice-gouverneur du Kongo Central. Ces acteurs, accompagnés des experts de l’Asbl Santé rurale (SANRU), souhaitent un financement local pour soutenir la prise en charge de la tuberculose, du VIH/SIDA et du paludisme, face à une forte diminution des aides internationales.
D’après Étienne Tshimanga Mulumba, directeur technique de la Coordination nationale de renforcement du système communautaire, qui a conduit cette délégation auprès des autorités du Kongo-Central, « la mobilisation des ressources locales passe par la mise en place d’un fonds local pour le financement de la santé. Il s’agit d’un dispositif de génération de ressources au niveau local, de manière que les financements des partenaires techniques et financiers et ceux du niveau national ne soient que subsidiaires. »
Ce plaidoyer intervient en pleine session budgétaire, avec un appel au décaissement effectif des moyens dès 2026.
Ces acteurs ont également alerté sur les difficultés d’accès aux soins aggravées par la dégradation des routes essentielles, notamment l’axe Kimvula-Mangembo, ce qui complique la prise en charge des malades.







