
Le Gouvernement congolais projette d’implanter le port sec de Kasumbalesa, dans le Haut-Katanga.
L’Office de gestion du fret multimodal (OGEFREM) et l’entreprise privée sud-africaine Yellowstone Consortium ont signé, lundi 1er décembre, un contrat de concession portant sur la construction, l’exploitation et le transfert de cet ouvrage.
La cérémonie a été présidée par le vice-Premier ministre et ministre des Transports, des Voies de communication et du Désenclavement, Jean-Pierre Bemba.
Evalué à près de 600 millions de dollars américains, ce contrat vise à renforcer les activités de la République et à développer les infrastructures logistiques comme vecteur d’émergence.
En raison de sa position géostratégique, la République démocratique du Congo entend, à travers ce projet, jouer un rôle de plateforme régionale de transit au profit des zones économiques et des pays de l’hinterland.
Le vice-Premier ministre des Transports a déclaré :
« La construction du port sec de Kasumbalesa va fluidifier les opérations et générer un avantage économique cumulé estimé à 1 milliard de dollars, auquel s’ajoutent les gains liés à l’amélioration de la sécurité routière, évalués à 123 millions de dollars ».
Le port sec de Kasumbalesa comprendra trois types d’entrepôts : hors douane extensible, sous douane extensible, et hors douane avec zone de quarantaine et stock de sécurité extensible.
A cela s’ajouteront de vastes parkings d’une capacité de 2 000 poids lourds, un dépôt d’hydrocarbures, une caserne de sapeurs-pompiers et trois dortoirs pouvant accueillir plus de 1 000 employés.
Grâce au corridor de Banana et à la mise en service du port sec de Kasumbalesa, la RDC bénéficiera d’au moins 2 000 emplois directs et 5 000 emplois indirects, d’une réduction significative des coûts logistiques ainsi que d’un renforcement de la compétitivité nationale.








