
La situation sécuritaire en République démocratique du Congo suscite de vives inquiétudes au sein de l’Assemblée nationale. La représentation nationale a entamé, une série d’auditions des membres du Gouvernement et des responsables des services de sécurité.
Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur et Sécurité, Jacquemain Shabani, a été entendu mercredi 17 décembre par la Commission Défense et Sécurité de la chambre basse du Parlement. Les élus du peuple se disent préoccupés par la dégradation persistante de la sécurité sur l’ensemble du territoire national.
Ces auditions interviennent au lendemain de la clôture de la session ordinaire parlementaire de septembre. Elles se tiennent à huis clos, conformément aux dispositions de l’article 43 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.
Comprendre les causes profondes de l’insécurité
Conduite par le député Rubens Mikindo, la Commission affirme vouloir analyser les causes profondes de la dégradation sécuritaire afin de formuler des propositions concrètes pour le rétablissement de la paix et de l’autorité de l’État sur toute l’étendue du territoire.
Face aux préoccupations jugées complexes et techniques soulevées par les élus, le Vice-Premier Ministre a sollicité un bref délai afin de revenir devant la Commission avec des éléments de réponse plus détaillés et appropriés.
Avant cette audition, la Commission avait déjà reçu le ministre de la Défense, Guy Kabongo Mwadianvita. Les échanges avaient porté sur l’évaluation globale de la situation sécuritaire dans le pays, avec un accent particulier sur l’est de la RDC, notamment après la chute de la ville d’Uvira.
La Commission Défense et Sécurité annonce la poursuite de ces auditions avec d’autres responsables de l’appareil sécuritaire jusqu’à la fin de la semaine.








