Les malades internés dans ce centre hospitalier, s’approvisionnent depuis dans un ruisseau qui coule non loin de là. Parmi ces malades, 300 femmes, victimes des violences sexuelles, rapporte radiookapi.net
La rupture d’un tuyau de la Regideso qui alimente l’hôpital général de Panzi est à l’origine de cette situation observée depuis bientôt trois mois.
Norbert Nkuna, chef de services du personnel de cet hôpital s’en plaint. « Nous sommes une institution sanitaire : nous avons besoin de l’eau pour la toilette, le nettoyage des salles, la stérilisation des instruments, le nettoyage des habits, des draps… ». D’après lui, c’est avec l’eau du ruisseau qu’ils « se débrouillent » jusque là. Pour leur part, les responsables de la Regideso réclament à cet hôpital des arriérés de consommation évalués à 60.000 dollars américains. Un montant que la direction de l’hôpital général de Panzi qualifie de fantaisiste. Pour Norbert Nkuna, son institution consomme 1000 mètres cubés mensuellement, mais la Regideso facture 2000 mètres cubes.
Cet hôpital est l’un des plus importants de la province du Sud-Kivu.
