Durant 3 jours, les membres de la société civile se sont retrouvés en séminaire à Butembo. Cette rencontre était organisée par le Groupe des associations des droits de l’homme et de peuple GADHOP. Dans les constats majeurs figurent le changement des habitudes alimentaires des habitants des territoires de Beni-Lubero, rapporte radiookapi.net
Les habitants de Beni et de Lubero ont changé, depuis les années 1990, leurs habitudes alimentaires. Les 3 repas quotidiens sont un lointain souvenir. Au village comme en ville, les gens mangent une fois par jour, déclare l’ingénieur Joël Mahulukiro.
Cet agronome responsable d’une Ong de développement soutient qu’avec l’insécurité dans les milieux ruraux, les prix des denrées alimentaires ont doublés. C’est le cas de la viande de bœuf. Le kilogramme de cette denrée coûte 1200fc (2.4 $) et le sac de manioc est passé de 10 à 25 $. Les avis sont partagés entre les participants à l’atelier de ce mercredi 4 juillet au sujet des causes de la hausse des prix des produits alimentaires.
Pour les uns, le manque des routes est à la base de la montée des prix des produits agricoles. Ils ajoutent que les récoltes pourrissent dans les villages, faute des voies d’écoulement. Pour les autres, le droit des paysans à la terre n’est pas garanti par la loi. Au lieu de vaquer à ses occupations, le paysan est continuellement en déplacement à la recherche des terres cultivables.
