Lambert Mende: «La Monuc n’a pas retiré son soutien à Amani Leo»

«Il n’y a jamais eu de conflit entre la Monuc et le gouvernement congolais dans la mise en œuvre de l’opération Amani Leo contre les FDLR dans le Kivu», a déclaré le ministre congolais de la Communication et des médias, Lambert Mende au cours d’une conférence de presse, mercredi à Kinshasa.

Le porte-parole du gouvernement réagissait à une rumeur faisant état du retrait du soutien de la Monuc aux FARDC dans l’opération Amani Leo.

Le ministre congolais de la défense, Charles Mwando Nsimba et des officiels militaires et civils de la Monuc ont tiré la situation au clair il y a trois jours, a indiqué le ministre Mende.

D’après lui, la Monuc continue de soutenir les Forces armées de la RDC dans l’opération militaire «Amani Leo» (NDLR : la paix aujourd’hui, en langue swahili).

L’opération vise à traquer les dernières poches de résistance des rebelles rwandais des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda). Un autre officiel «haut placé» de la mission onusienne a réitéré, mardi, le soutien des Nations unies au gouvernement, a assuré Lambert Mende.

D’après le ministre, la nouvelle faisant état du retrait du soutien de la Monuc à «Amani Leo» à cause des trois «officiers délinquants», n’est que pure intoxication.

Et la liberté d’expression ?

Sur un autre chapitre, Lambert Mende a répondu à la préoccupation d’Amnesty International. Cette ONG a appelé récemment le gouvernement congolais à assurer le droit à la liberté d’expression et la protection des défenseurs des droits de l’homme.

La question intéresse aussi le gouvernement, selon Lambert Mende :

C’est une préoccupation partagée par le gouvernement. Encore qu’il faut éviter des généralisations. Nous préférons qu’on nous informe sur des cas précis où la liberté d’expression et la liberté des défenseurs des droits de l’homme étaient menacées. En ce moment là, nous pouvons agir efficacement.

Tout en reconnaissant qu’il y a encore des défis à relever sur le terrain des opérations militaires, Lambert Mende a affirmé que la justice militaire travaille pour réprimer tout acte criminel de la part des troupes des FARDC.