Les rebelles ougandais de la LRA (Archives)©Radio Okapi
Huit militaires et huit civils ont été abattus lors des exactions des rebelles ougandais de la LRA (Armée de résistance du Seigneur) la semaine dernière, dans quelques localités du territoire de Dungu, à 780 kilomètres au nord-est de Kisangani. La société civile locale et l’administrateur intérimaire de Dungu s’inquiètent du fait que ce sont des personnes sensées protéger les civils qui sont tuées au cours de ces attaques.
Les attaques ont été perpétrées du 11 au 14 mars dans les localités de Bangadi, Duru et Doruma. Selon le président de la société civile de Dungu, le 14 mars, 2 militaires FARDC en patrouille ainsi qu’une femme du village de Badoro ont été abattus par des éléments de la LRA en quête de nourriture.
Cependant, un jour avant cette attaque, 5 autres personnes ont été enlevées dans le groupement de Nambia. Ces personnes appartenaient à une même famille. Trois d’entre elles ont été tuées quelque temps après leur enlèvement.
Le 12 mars, affirme la même source, une embuscade tendue aux FARDC à Limbidia s’est soldée par la mort de 2 éléments FARDC.
Le même jour, dans le village de Ndorenzi, deux éléments des FARDC et un civil, embarqués tous sur une même moto, ont été abattus. A Madudu, 3 civils ont péri sous les coups de la LRA dans leur champ, précise le président de la société civile de Dungu.
Un combattant de bataillon et son garde du corps ont été tués le même jour à Banangbala pendant qu’ils contrôlaient les positions de leurs troupes, conclut la même source.
Pour le chargé de renseignements de la zone opérationnelle de Dungu, il s’agit là des risques du métier. Néanmoins, sur le terrain, les civils sont sécurisés, les voies de commerce ouvertes et les FARDC repoussent davantage l’ennemi vers la frontière avec le Sud Soudan, souligne-t-il.
