Kisangani: comment résorber la crise au sommet de la province ?

La société civile, de la Province Orientale, Socipo, et les ONG de défense des droits de l’homme se disent préoccupées par le climat malsain qui règne au sein institutions de la province. Elles font notamment allusion au conflit au sommet entre le gouverneur Autshai et le président de l’assemblée provinciale. Comment arriver à en finir avec cette crise ?

Parmi les solutions proposées, la Socipo réclame l’implication de différentes institutions centrales de la RD Congo pour le retour de la paix.

Réunis en assemblée extraordinaire la semaine passée, les membres de la société civile de la Province Orientale se sont penchés sur la crise qui prévaut actuellement dans la province.

Pour la Socipo, ce climat tendu entre le gouverneur de province et le président de l’assemblée provinciale découle tout simplement de la mauvaise gestion de la chose publique.

Dans un document déposé vendredi dernier au gouvernorat de province et  à l’assemblée provinciale, la société civile a formulé quelques recommandations aux institutions de la République.

René Sileki, président de la Socipo, explique le sens de la démarche de sa structure :

Au président de la République, nous avons demandé qu’il pèse de tout son poids pour imposer la paix. Au président de l’Assemblée provinciale nationale et au Sénat, nous avons demandé qu’on diligente une mission ad hoc en vue de résorber cette crise. Au gouvernement central, nous avons demandé qu’on interpelle le président de l’assemblée provinciale et le gouverneur afin que des solutions rapides soient trouvées.

De leur côté, les 7 ONG de défense des droits de l’homme basées à Kisangani ont agi de la même manière.

Le collectif des ONGDH demande à l’assemblée provinciale de privilégier le dialogue et les intérêts de la province et non les siens. Et le tout, dans le respect des lois de la République.

Et au gouverneur de province de prendre en compte les besoins sociaux de la population comme priorité de ses actions.

Le collectif invite enfin la population à ne pas tribaliser cette affaire, au risque d’ handicaper, pour longtemps, la marche de la province.