Les ONG notent un recul des droits socio-économiques à Kinshasa


La ville de Kinshasa doit être assainie

La ville de Kinshasa connaît depuis cinquante ans un recul remarquable dans son développement. C’est ce qu’indique le tableau publié, mercredi 16 juin, à l’occasion du lancement de la dixième synergie des ONG de développement de la capitale.

Le secrétaire exécutif du conseil régional des ONG de développement de Kinshasa, Guy Mutumbula, a précisé qu’il s’agit du résultat d’une étude des experts du mouvement associatif kinois, menée depuis plusieurs mois.

La première séance est intervenue mercredi dans la commune de Ndjli, pour le district de la Tshangu.

Le document final sera remis aux officiels de Kinshasa, une semaine après, poursuit Guy Mutumbula.

Dans le domaine, par exemple, de l’environnement, selon lui, le recule est très observable pour la ville de Kinshasa.

L’expression ‘‘Kin la belle’’ a laissé place à ‘‘Kin la poubelle’’ avec des phénomènes comme ‘‘la sachétisation’’ de la ville, des constructions anarchiques, etc.

Guy Mutumbula a déclaré:

«On a noté quelques avancés du point de vue sanitaire. De point de vue de la santé primaire, c’est une bonne chose. Parce que l’idée c’est de ratisser l’âge en matière de couverture sanitaire. Mais, les services qui sont offerts sont de loin disproportionnés à la demande.»

Il a ajouté:

«Kinshasa, qui est la capitale d’un pays comme la RDC où se trouve ériger le barrage hydroélectrique, l’un des plus puissants du monde, est desservi en moins de 22% en matière de la denrée électrique. Et l’eau avoisine 30 pourcents.»

Ce tableau concerne l’état de droits sociaux, économiques et culturels à Kinshasa.