Le président Kabila, accompagné d'une délégation gouvernementale, a rendu hommage aux victimes de sange lundi 5 juillet
Deux blessés de l’explosion du camion citerne à Sange vendredi 2 juillet, au Sud-Kivu, ont succombé à leurs blessures lundi 5 juillet à Bukavu, selon le ministre de la Santé, Victor Makweng Kaput. Le bilan actuel fait état de deux cent quarante deux morts, a indiqué le ministre Makweng lundi au cours d’une conférence de presse à Kinshasa.
La situation est grave sur place au Sud-Kivu, a déclaré le ministre Makweng qui revenait d’une mission dans la province du Sud-Kivu.
Pour le ministre Makweng, la gravité du drame s’explique d’abord par la proportion entre les victimes et les survivants. Le nombre des décès est plus important par rapport au nombre des survivants.
Deuxième paramètre de gravité, selon la même autorité gouvernementale, la profondeur des lésions qui varient entre 20 et 100% ainsi que des brûlures qui sont des deuxième et troisième degrés.
«Ce sont des brûlures graves, sévères et généralisées qui demandent des prises en charge pour lesquelles les centres médicaux du Sud-Kivu n’avaient pas les moyens,» a souligné Victor Makweng.
Le ministre d’ajouter : «Il fallait non seulement des mains expertes, un peu plus habiles, mais aussi un appui assez important en intrants pour améliorer ces prises en charge.»
Par ailleurs, Victor Makweng a apprécié l’élan de solidarité nationale et internationale devant ce drame.
Toutefois, il estime qu’il y a encore un grand besoin en médicaments pour soulager les survivants.
