Les 26 ex-FDLR présentés comme des Congolais sont des Rwandais, selon Lambert Mende


Le ministre de la Communication et des médias, Lambert Mende

Les vingt-six anciens rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) présentés, mercredi 25 août, par une autorité rwandaise comme des citoyens congolais sont bel et bien des Rwandais. L’affirmation est du ministre congolais de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga. Ce dernier a indiqué que la RDC dispose des preuves à ce sujet.

Le gouvernement congolais a échangé à cet effet avec le gouvernement rwandais, a indiqué Lambert Mende.

Une rencontre entre les deux parties est prévue dans quelques jours pour clarifier une fois pour toute cette affaire, a fait savoir Lambert Mende.

Le chef de la commission rwandaise chargée de la démobilisation et de la réinsertion des ex-combattants a déclaré mercredi au quotidien New Times de Kigali que vingt six Congolais figurent parmi les cinquante huit personnes rapatriées par le Parec le 19 août au Rwanda.

Réagissant à cette déclaration, Lambert Mende a affirmé :

« Nous avons la certitude qu’il s’agit des vrais Rwandais. Nous savons que c’est à un niveau subalterne que cette appréciation a été faite. Le gouvernement rwandais avec lequel notre gouvernement est entré en contact a fait savoir qu’il avait simplement décidé de prendre le temps d’approfondir les enquêtes s’agissant des très jeunes gens qui ont une mauvaise connaissance de la géographie du Rwanda. »

Le porte-parole du gouvernement congolais a démenti la rumeur selon laquelle les vingt six ex-combattants qui posent problème ont été rapatriés en RDC. Lambert Mende a déclaré :

«On ne les a pas renvoyés au Congo comme il a été dit. Ils sont toujours au Rwanda. Nous avons pris rendez-vous avec nos partenaires rwandais sous huitaine pour finaliser ce problème. Nous n’avons aucun doute que de part et d’autres nous arriverons à la solution qui consiste à ce que ces vingt-six Rwandais restent au Rwanda. En tout état de cause, nous ne les aurions même pas accueilli si tant est qu’on les avait présentés à la frontière parce que nous sommes sûrs qu’ils sont des sujets rwandais.»