La reprise des cours a été constatée ce lundi 1er novembre, mais beaucoup d’élèves étaient absents (archive).
Les syndicats des enseignants des écoles publiques de Goma ont suspendu, dimanche 31 octobre, la grève qu’ils avaient déclenchée depuis le 20 octobre. Bien que leurs conditions salariales n’aient pas été sensiblement améliorées comme ils l’espéraient, ils ont estimé que l’Etat a répondu favorablement à une partie non négligeable de leurs revendications.
«Nous avons suspendu la grève étant donné que quelques-unes de nos doléances ont trouvé satisfaction. Le reste fera l’objet d’un suivi, mais en attendant, nous demandons aux parents d’envoyer les enfants à l’école dès ce lundi», a déclaré le secrétaire provincial du Syndicat national des enseignants catholiques, (Synecat), Byamumony Pochellin.
Parmi les revendications qui ont trouvé satisfaction, le syndicaliste a cité entre autres
la réintégration de plus de la moitié des enseignants(NDLR: environ quatre-vingts) écartés de leurs postes à cause de leur activisme syndical, la mise en exécution de la décision gouvernementale dispensant les enfants des enseignants du paiement des frais de scolarité reconnus par l’Etat, le droit des enseignants à la totalité des reliquats de la prime des parents.
Les enseignants du secteur public de Goma avouent également avoir obtenu la promesse ferme du gouvernement provincial du Nord-Kivu que leurs collègues de première, deuxième et troisième années primaires recevraient un salaire au moins égal à celui qu’ils ont reçu l’année passée.
La reprise des cours dans les écoles a été constatée ce lundi 1er novembre.
Mais beaucoup d’élèves étaient absents, n’ayant pas été informés de la fin de la grève.
