Assemblée nationale: adoption d’une motion sur le renforcement du contrôle parlementaire


Emery Okundji, Député national de l’opposition

La plénière de l’Assemblée nationale a adopté mardi 2 novembre la motion relative au renforcement du contrôle  du gouvernement et des services publics de l’Etat.

Le député Emery Okundji, auteur de cette motion,  estime que la deuxième mission de l’Assemblée nationale, celle de contrôler le gouvernement, n’est pas suffisamment remplie par les élus du peuple.

Il l’explique à Radio Okapi :

« Que ce contrôle parlementaire qui est réglementaire et constitutionnel se tienne régulièrement et au-delà même de la journée de mercredi. Les raisons qu’on avance très souvent pour justifier la non tenue des séances relatives à ce contrôle ne nous conviennent pas. Soit c’est l’absence de fourniture électrique dans l’hémicycle, soit ce sont les animateurs des institutions et services concernés qui sont absents. Il faudrait que ces contrôles se tiennent même en dehors du mercredi, c’est-à-dire jeudi, vendredi ou samedi.»

Le député Okundji a aussi demandé l’accélération des commissions d’enquête parlementaire dont le travail piétine ou qui ne sont pas encore à pied d’oeuvre.

Il s’agit notamment de l’enquête parlementaire sur la vente des immeubles de la Banque centrale, la commission d’enquête parlementaire sur la Customs and Tax Consultancy (CTC), une firme américaine qui avait signé en 2008 un contrat d’assistance technique avec la RDC pour la maximisation des recettes de l’Office des douanes et accises (Ofida).

Le contrat a été résilié et ce dernier s’est mué en Direction générale des douanes et accises (DGDA).

Emery Okundji a aussi souhaité que la commission d’enquête parlementaire sur la Régie des voies aériennes (RVA) puisse s’activer.

Le Bureau de l’Assemblée nationale soutient qu’il n’a aucune intention de faire obstruction  aux contrôles parlementaires.

A ce propos, Evariste Boshab, président de la chambre basse du parlement a indiqué au chef du gouvernement  que les commissions parlementaires n’ont pas besoin d’une autorisation préalable pour effectuer  des contrôles parlementaires.