Une année après l’insurrection de l’Equateur, 7o % de déplacés sont retournés à Dongo


La vie reprend à Dongo

La situation sécuritaire demeure calme à Dongo, ont indiqués les services de sécurité et la société civile de la ville. On estime entre 65 à 70 % le nombre des familles retournées dans cette localité située à 250 Kilomètres de Gemena. La population vaque librement à ses occupations, grâce à l’appui des agences du système des Nations unies œuvrant dans ce secteur et des autorités locales.

La même source a fait état, par contre, de l’intoxication de la population par des personnes qui, parfois, font peur aux habitants de Dongo en alléguant une réorganisation des insurgés du MLIA.

Cela n’empêche pas la population locale de vaquer librement à ses occupations.

Toutes les écoles ont rouvert leurs portes.

A en croire les habitants rencontrés sur place à Dongo, la cohabitation entre la population et les forces de l’ordre se passe plutôt bien.

Toutefois, quelques tracasseries des hommes en uniforme sont signalées en dehors de Dongo-centre.

Les communautés de cette contrée qui ont beaucoup souffert des affres de la guerre n’ont qu’un rêve: vivre en paix, une paix durable soutenue par des projets de développement des agences du système des Nations unies.

Car, le secteur de Dongo est pauvre et le peu d’infrastructures qui y existaient ont été détruites par les insurgés.

A cause de la guerre, Dongo reste encore déchiré par la haine tribale, a affirmé le président du comité local de réconciliation mis en place par la Monusco, il y a quelques mois.