Le président de la société civile de Kamako (frontière avec l’Angola) au Kasaï occidental critique des les violations graves des droits de l’homme commises sur les Congolais expulsés d’Angola ou qui reviennent de leur propre gré.
Ces violences sont enregistrées depuis janvier 2011, a indiqué M. Maurice Kabeya, président de la société civile de Kamako. Il a accusé les militaires angolais d’avoir coupé les organes génitaux d’un congolais de 32 ans.
Une femme congolaise a également été ligotée puis violée par cinq militaires angolais, a-t-il poursuivi.
La société civile lance un appel au gouvernement et à la communauté internationale pour mettre fin à ces exactions, et demande au gouvernement angolais de respecter les droits des congolais qui vivent en Angola ou qui sont expulsés de ce pays.