Les causes du crash de l’avion de la Monusco, survenu le 4 avril à l’aéroport international de N’djili, ne sont pas encore connues. Les enquêtes se poursuivent, a précisé le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai, ce mercredi 13 avril à Kinshasa au cours de la conférence de presse hebdomadaire de la mission onusienne.
Madnodje Mounoubai a tenu à couper cours à toute rumeur sur les causes de cet accident:
«On nous dit qu’ils [les membres de l’équipage] ont coupé la communication avec la tour [de contrôle]. Mais, sur quelle base on peut dire cela ? C’est un avion qui a crashé. On ne sait pas à quel moment ses problèmes ont commencé ! Est-ce qu’il n’y a plus eu des contacts avec la tour parce que ça fait partie des problèmes qui les ont emmené à crasher ? Mais, personne ne le sait !»
Il demande d’attendre que la boite noire livre son secret! Toute autre chose, selon lui, c’est des rumeurs.
Si on savait déjà pourquoi l’avion avait crashé, a-t-il expliqué, ça ne valait pas la peine de mettre en place une commission d’enquête à ce sujet.
Le porte-parole de la Monusco a poursuivi:
«Même si c’était le cas et que des personnes bien placées ont des informations, que j’appelle ‘privilégiées’ du fait de leur position, je ne pense pas quelles doivent mettre ça sur la place publique avant les résultats de l’enquête.»
Selon un communiqué de presse de la Monusco, publié ce mercredi, le Canada et les Etats-Unis d’Amérique ont exprimé leur volonté d’aider l’aviation civile congolaise dans l’enquête sur cet accident.
En provenance de Kisangani, l’appareil CRJ-100, s’est écrasé, le 4 avril, à l’atterrissage sur la piste de l’aéroport international de N’djili. Le bilan fait état de trente trois morts et un survivant, selon le porte-parole de la Monusco, Madnodje Mounoubai.