Les cas de paludisme grave en augmentation chez les enfants au Nord-Ubangi

Un moustique anophèle, vecteur du paludisme. Photo interet-general.infoUn moustique anophèle, vecteur du paludisme. Photo interet-general.info

Un moustique anophèle, vecteur du paludisme. Photo interet-general.info

Une augmentation très sensible des cas de paludisme est observée dans le district sanitaire du Nord-Ubangi, dans la province de l’Equateur, particulièrement dans la zone de santé de Gbadolite.  Selon les sources médicales locales, le phénomène s’observe depuis le mois de mars dernier avec le retour des pluies.

Entre mars et juin 2011, le taux des cas de paludisme dans cette dernière juridiction du Nord-Ubangi est passé du simple au triple, soit d’un millier de cas à plus de trois mille, précise le médecin chef de ce district, le Dr. Guy Metonga.

L’augmentation du taux de morbidité dans la même zone sanitaire s’accompagne aussi, selon  les mêmes sources, de la croissance du taux de mortalité parmi les enfants.

La plupart des enfants souffrant de la malaria arrivent souvent trop tardivement à l’hôpital, anémiques, souligne le Dr. Guy Metonga.

Ils meurent soit, à l’admission, au cours de la consultation, soit quelques heures plus tard.

Et, d’après le médecin chef de zone de santé de la place, le Dr. Christophe Kotanda, il se pose en plus un problème de prise en charge pour la transfusion sanguine, suite à une panne au niveau de la banque de sang de Gbadolite.