Masisi: « les FARDC n’auraient pas violé des femmes », selon Lambert Mende

Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John BompengoLambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa, lors d’un point de presse. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le ministre congolais de la Communicationet medias, Lambert Mende qualifie de campagne de dénigrement des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) le dernier rapport du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme sur les violations des droits de l’homme commis dans les villages de Bushali et Kalambahiro, territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu. Ce rapport accuse des éléments FARDC d’avoir commis des viols sur 47 femmes dont une mineure dans les villages précités la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2011.

Lambert Mende a rejeté les conclusions du rapport du Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme. Au cours d’une conférence de presse tenue jeudi 28 juillet à Kinshasa, Il a demandé à tous les partenaires de l’Etat congolais, y compris les Nations unies à ne pas se substituer aux institutions congolaises.

Au fond, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC devant la presse ce 28/07/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Au fond, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC devant la presse ce 28/07/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Quelques participants à la conférence de presse de Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Quelques participants à la conférence de presse de Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC ce 28/07/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Au fond, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC devant la presse ce 28/07/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John BompengoAu fond, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC devant la presse ce 28/07/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Au fond, Lambert Mende Omalanga, ministre de la Communications et médias de la RDC devant la presse ce 28/07/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

« On ne peut pas conclure à partir d’incidents non élucidés que l’armée congolaise est responsable d’un nombre significatif des violations des droits de l’homme notamment à caractère sexuel sur sa propre population », a affirmé Lambert Mende.

Vendredi 22 juillet, le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme a publié un rapport accusant les élément FARDC d’avoir commis des viols sur des femmes dans les villages de Bushali et Kalambahiro la nuit du 31 décembre au 1er janvier 2011.

« Il semblerait que ces viols ont été commis par des éléments des FARDC mais nous n’avons pas pu identifier de manière formelle le bataillon responsable de ces crimes », avait déclaré à Radio Okapi Jean-Luc Marx, directeur par intérim du Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme en RDC, au lendemain de la publication de ce rapport.

Selon Lambert Mende, le gouvernement congolais est « perturbé par la légèreté de certaines affirmations contenues dans ce rapport comme celle faisant état de disfonctionnement entre la justice militaire et le commandement des FARDC. »

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