Kinshasa: un séminaire sur les violences électorales et l’implication de la CPI

Bâtiment abritant la Cour pénale internationale à la Haye aux Pays-BasBâtiment abritant la Cour pénale internationale à la Haye aux Pays-Bas

Bâtiment abritant la Cour pénale internationale à la Haye aux Pays-Bas

L’Association pour la renaissance des droits humains au Congo (Arc) a organisé, lundi 21 novembre à Kinshasa, un séminaire en collaboration avec la Cour pénale internationale (CPI) autour du thème «Les élections 2011 à l’épreuve de la Cour pénale internationale». Au cours du débat qui a suivi le séminaire, les participants ont échangé autour des sujets en rapport avec les violences électorales susceptibles de conduire aux crimes graves dont peut se saisir la CPI.

Ils ont aussi débattu des questions relatives aux mécanismes préventifs de la fraude pour éviter les violences électorales et à l’immunité des futurs élus face aux éventuelles poursuites de la CPI.

Selon le président de l’Arc, Christian Hemedi, l’objectif du séminaire était de sensibiliser les acteurs politiques engagés dans le processus électoral sur la nécessité de tenir «un discours responsable» pour garantir des élections apaisées.

Le chargé de communication de la CPI en RDC, Paul Madidi, a indiqué que lorsque les crimes commis relèvent de la compétence de son institution, celle-ci ne considère pas l’immunité dont jouissent leurs auteurs.

Le vendredi 11 novembre, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Ngoy Mulunda, avait mis en garde les auteurs des troubles pendant le processus électoral invitant la CPI«à venir se saisir de toute personne qui fait ce qui est contraire à la loi».  

Dans un communiqué publié le même jour, le procureur de cette Cour, Luis Moreno Ocampo, a affirmé qu’il suivrait le déroulement du processus électoral en RDC appelant tous les partis engagés dans le processus électoral à ne pas céder à la tentation de la violence.

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