RDC: arrestations arbitraires, Luzolo Bambi demande des preuves à Amnesty international

Luzolo Bambi, Ministre congolais de justice, lors de l'atelier entre la  RD Congo et leCongo/Brazzaville à Kinshasa ce 10/03/2011.Luzolo Bambi, Ministre congolais de justice, lors de l’atelier entre la RD Congo et leCongo/Brazzaville à Kinshasa ce 10/03/2011.

Luzolo Bambi, Ministre congolais de justice, lors de l'atelier entre la RD Congo et leCongo/Brazzaville à Kinshasa ce 10/03/2011.

Le ministre de la Justice et des Droits humains, Luzolo Bambi, invite Amnesty international à présenter les preuves des violations des droits de l’homme dont elle a fait état dans son communiqué de presse publié vendredi 23 décembre. Selon l’ONG, des dizaines d’arrestations ont eu lieu en RDC depuis les élections présidentielle et législatives du 28 novembre.

Luzolo Bambi affirme que d’autres rapports sur les violations des droits de l’homme en RDC présentés par d’autres ONG n’ont toujours pas été étayés par des preuves.

«Il y a quelque temps, Human rigth watch avait fait état de quelques personnes tuées, 18 notamment, et il a été demandé à cette organisation d’étayer les preuves des allégations qu’elle a faites. C’est important de rappeler à l’opinion nationale et internationale que jusqu’à ce jour la justice congolaise continue à attendre les preuves de ces allégations,» explique le ministre dela Justice.

Luzolo Bambi affirme que la justice enquête déjà sur les violations post-électorales et promet de sanctionner leurs auteurs:

«Lorsque la justice aura documenté la situation, nous connaîtrons l’issue parce que de quelque bord qu’ils soient, les auteurs de telles violations, si elles étaient avérées, seront sanctionnés.»  

Dans un communiqué de presse publié mercredi 21 décembre, une autre ONG, la Voixdes sans voix (VSV), a dénoncé les enlèvements et les disparitions forcées des personnes par des hommes armés en tenue de la police nationale congolaise (PNC) et des FARDC, notamment de la Garde républicaine.

Le document indique que plusieurs de ces victimes seraient détenues au secret dans des cachots qui ne dépendent pas des parquets.

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