Province Orientale: un groupe de jeunes crée l’insécurité à Watsa

La société civile de Watsa, à environ 800 Km au Nord-Est de Kisangani, dans la Province Orientale, a accusé, le samedi 7 janvier, un groupe de jeunes «manipulés» de créer l’insécurité en lançant la chasse aux non originaires. L’information a été affirmée par le vicaire épiscopal de Watsa, qui accuse ces jeunes d’ériger des barrières aux alentours de la cité.

«Il y a un groupe de gens qui posent des questions à la population en cours des routes [toi, qui es-tu, où est-ce tu vas ?]. Et ces derniers demandent même habitants de quitter leurs champs et d’abandonner leurs haches», a déclaré Monseigneur Maurice Arakayo, plaidant pour le rétablissement rapide d’un bon climat social.

Le commissaire de district de Haut-Uelé, Dieudonné Rwabona, a parlé, quant à lui, de «simple rumeur», affirmant que le comité local de sécurité n’a rien constaté sur le terrain.

 «Le comité a fait le déplacement de Watsa vers le secteur de Mangbetue venant vers Mokou, Ndangasi et Wamba pour vérifier ces allégations, il a trouvé que c’étaient des rumeurs», a-t-il souligné.

Pour sa part, le ministre provincial de l’Intérieur, Crispin Atama, s’est proposé se rendre prochainement dans la contrée en vue d’y organiser un dialogue social devant favoriser la cohabitation pacifique des communautés locales.

Tout est parti de la séquestration, le jour de nouvel an, de la famille du président de la société civile locale par huit personnes dont des pygmées. Ces gens affirmaient être à la recherche du président de la société civile, absent de la maison pour un culte matinal.

Informé, ce dernier était obligé de quitter le milieu pour se réfugier dans une autre localité jusqu’à ce jour, craignant pour sa sécurité.

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