RDC: les femmes de l'opposition plaident pour de nouvelles élections législatives

Des femmes de l’opposition congolaise le 19/12/2011  devant l’ambassade des USA à Kinshasa, à la veuille de la prestation de serment de Joseph Kabila. Radio Okapi/ Ph. John BompengoDes femmes de l’opposition congolaise le 19/12/2011 devant l’ambassade des USA à Kinshasa, à la veuille de la prestation de serment de Joseph Kabila. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Des femmes de l’opposition congolaise le 19/12/2011 devant l’ambassade des USA à Kinshasa, à la veuille de la prestation de serment de Joseph Kabila. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les femmes congolaises, réunies au sein de la Dynamique des femmes acquises au changement (Dyfac) plaident pour la reprise des élections législatives du 28 novembre. Ces femmes de l’opposition ont accusé, ce mercredi 18 janvier au cours d’un point de presse, la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) «d’exclure les élus pour nommer les députés».

«Nous disons oui pour le recommencement des élections législatives où à l’étape de la compilation, le pouvoir organisateur des élections est en train d’exclure les élus du peuple pour nommer les députés afin que la majorité actuelle ait plus de sièges à la future Assemblée nationale.» a dénoncé la coordinatrice de la Dyfac, Dénise Lupetu.

La Dyfac approuve plutôt l’élection présidentielle qui, selon elle, s’est soldée par la victoire d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba, malgré les irrégularités relevées par plusieurs observateurs nationaux, internationaux et l’église catholique.

«Nous saluons le courage pris par l’église catholique qui a dénoncé les irrégularités et qui a dit clairement que les résultats publiés par la Ceni ne reflètent ni la justice, ni la vérité», a poursuivi Dénise Lupeta.

Ces femmes avaient dénoncé, mercredi 21 décembre 2011, la répression violente par la Police nationale congolaise (PNC) du sit-in qu’elles avaient organisé deux jours plus tôt, devant l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique à Kinshasa.

Dans leur mémorandum déposé à cette chancellerie, elles réclamaient une médiation internationale dans la «crise postélectorale en RDC» et dénonçaient la fermeture prolongée des certains medias de l’opposition.

En octobre 2011, la Dyfac avait également protesté contre l’utilisation des jeunes sportifs dans les manifestations électorales ainsi que la sécurisation et la transparence du processus électoral.

Lire aussi sur radiookapi.net: