Grève des transporteurs privés à Kinshasa: le gouvernement veut relancer Stuc et City train

Des kinois attendant le transport en commun le 21/05/2012 au rond point huilerie à Kinshasa, lors d’une grève des transporteurs privés de la capitale. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le gouvernement de la RDC a décidé d’augmenter le charroi automobile de deux entreprises de transport public à Kinshasa, a indiqué le ministre de Transports et Voies de communication, Justin Kalumba, lundi 21 mai. Il a aussi résolu d’augmenter les rotations du train urbain et de financer City Train et Stuc, les deux sociétés publiques qui sont presque à l’arrêt. Ces mesures sont consécutives au mouvement de grève déclenché lundi matin par les transporteurs privés et qui a paralysé les activités dans la capitale congolaise.

A l’issue d’une réunion d’évaluation qui a réuni les ministres des Transports et Voies de communication, des Finances, de l’Intérieur, le gouvernement provincial, la police et les entreprises de transport étatiques, Justin Kalumba déclaré:

«Nous avons pris des dispositions pour que l’Onatra puisse passer de trois à cinq rotations du train urbain à Kinshasa, par jour. Deuxième mesure, la Stuc et City train doivent remettre quatre vingt-dix véhicules en circulation et très vite. Ces derniers vont servir plus la partie Ouest et centre de la ville.» Des mesures qui doivent être exécutées “tout de suite”, a-t-il dit.

« Pour continuer à améliorer l’offre de service de transport public, a-t-il poursuivi, le gouvernement va commander très vite environ deux cents bus de grande portée.»

Le gouvernement préconise également de défiscaliser l’importation des bus de capacité d’au moins vingt sièges. «La condition, il faut que ça soit des bus neufs : zéro kilomètre », a précisé le ministre Kalumba.

Les participants à cette réunion ont par ailleurs décidé de maintenir le contrôle technique des véhicules sur les artères de la ville. Les policiers appelés « robots », eux, doivent être retirés de ce contrôle. Les automobilistes accusent ces derniers de tracasseries. D’autres conducteurs affirment par contre que cette brigade antiémeute ne se fait pas corrompre par les conducteurs qui ne détiennent pas les documents de bord. D’où la répulsion qu’ils inspirent.

Au sortir de cette réunion d’évaluation, le ministre des Transports a accordé une interview à Radio Okapi. Ecoutez-la en intégralité.

Fichier audio : téléchargez Flash pour écouter.

Lire la suite sur radiookapi.net: