Plus de 2700 enfants meurent chaque jour de diarrhée dans le monde, selon l’Unicef

Un garçon de la République démocratique du Congo

Plus de deux mille sept cents enfants meurent chaque jour dans le monde de suite de la diarrhée provoquée par le manque d’accès à l’eau potable. C’est ce qu’a affirmé mardi à Kinshasa le directeur de programme Eau et Assainissement à l’Unicef [Fonds des nations unies pour l’enfance], Sanjay Wijesekera.

En République démocratique du Congo (RDC), Sanjay Wijesekera indique que le pays est classé parmi les 40 qui n’ont pas atteint l’objectif du millénaire pour le développement (OMD) en eau et assainissement. Il promet de travailler avec le gouvernement congolais afin d’améliorer sa côte dans ce domaine.

« Les buts de ma mission est de poursuivre les engagements que le gouvernement de la RDC a signés à Washington DC en avril, dans le cadre du programme eau et assainissement pour tous. Nous allons aussi travailler avec le gouvernement pour la prochaine phase du programme des villages assainis pour voir des choses techniques afin d’améliorer nos résultats », a déclaré Sanjay Wijesekera.

Le directeur programme eau et assainissement de l’Unicef salue tout de même le progrès de la RDC qui a assaini deux mile trois cent vingt-six villages.

Selon lui, cette action a permis à près de deux millions des Congolais d’avoir accès à l’eau potable et a aussi réduit de 80% le taux de mortalité infantile.

En 2010, le gouvernement congolais s’était fixé comme objectif de fournir de l’eau potable à au moins 49 % de la population d’ici à 2015 pour un coût total évalué à 180 millions de dollars.

Les experts estiment qu’investir dans l’assainissement est vital pour la santé. Il permet de réduire les maladies diarrhéiques et la mortalité infantile, de contribuer à la lutte contre le paludisme et d’améliorer la santé et la nutrition tout en favorisant le développement cognitif.

La mise en place d’ouvrages d’assainissement, l’adoption de pratiques appropriées d’hygiènes et une meilleure gestion du cadre de vie contribuent à la réduction de la morbidité, de la mortalité et des pertes de temps et de productivité, à la protection des ressources en eau, ajoutent les experts.

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