Football : Didier Deschamps, ce chanceux ?

C’est ainsi que Michel Platini a présenté dernièrement le sélectionneur des Bleus. Mais derrière la chance, il y aussi une extraordinaire envie de gagner.

Napoléon disait que pour gagner des batailles, il faut de bons soldats et de la chance. Didier en a toujours eu. Je me demande d’ailleurs si quand il est né, il n’est pas tombé dans un bénitier.”

Voilà comment Michel Platini expliquait le match nul des Bleus en Espagne le mois dernier. Une analyse partagée par beaucoup dans le monde du foot. Ainsi par exemple de son ancien coéquipier à la Juventus, Fabrizio Ravanelli, qui disait mot pour mot la même chose, mercredi 14 novembre, avant la victoire 2-1 de l’équipe de France en Italie.

Né sous une bonne étoile

Didier Deschamps le reconnaît lui-même : il est né sous une bonne étoile. Partout où il est passé, il a tout gagné. Ou presque. Joueur, il a été le premier français à soulever la Ligue des champions avec un club tricolore. C’était en 1993 avec l’Olympique de Marseille. Il la décrochera une seconde fois avec la Juventus en 1996. Deux ans plus tard, c’est la consécration. Il devient le seul capitaine de l’équipe France à remporter la coupe du monde. Ce qui explique peut-être la remarque de Michel Platini qui a toujours échoué dans cette quête. Jaloux “Platoche” ? Car toutes les victoires de “la desch” ne peuvent être dues qu’à la chance. Didier Deschamps a “la gagne” chevillée au corps. Cette fameuse culture du résultat qu’il a acquise en Italie.Lire la suite sur lenouvelobservateur.com