Katanga: les combats entre FARDC et Maï-Maï ont fait 13 morts à Kasenga

Des soldats des FARDC se retirent de Rutshuru au Nord-Kivu/ Photo Radio Okapi.

Déclenchée depuis deux semaines, l’offensive des Forces armées de la RDC (FARDC) contre les positions des Maï-Maï du groupe Kata Katanga dans le territoire de Kasenga (Katanga) ont fait treize morts dont un militaire congolais. Des sources militaires de la région renseignent que ces combats auraient également fait des blessés dans le rang de l’armée congolaise.

Sur un autre front entre Kasomeno et Kilwa, les miliciens Maï-Maï auraient pillé un camion abandonné par les militaires. Pour l’instant, il est difficile de savoir si les assaillants ont également emporté les munitions laissées dans le camion.

Dans la même région, d’autres sources indiquent que les miliciens ont kidnappé un militaire. Mais ces informations ne sont pas encore confirmées par des sources officielles de la 6è région militaire.

Les responsables de la 6è région militaire affirment au moins avoir lancé l’offensive pour combattre les groupes Maï-Maï actifs dans plusieurs localités du Nord-Katanga.

Suite à cette insécurité, les habitants de cette partie de la province se sont réfugiés dans des localités lointaines.

Il y a une semaine où le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, avait appelé les habitants du Nord de sa province à convaincre les jeunes de quitter les groupes Maï-Maï.

Il avait accusé ces miliciens de commettre des exactions contre les populations civiles.

Interrogé par Radio Okapi sur cette situation, le ministre congolais de l’Intérieur, Richard Muyej Mangez, a pointé du doigt le groupe Maï-Maï de Gédéon ainsi que d’autres milices «qui se livrent à des actes de terrorisme, des tueries, des vols et des destructions méchantes».

Il avait indiqué que le gouvernement travaillait avec les autorités provinciales pour “éradiquer” ces groupes armés.

«A Kinshasa, nous allons prendre des dispositions pour renforcer des dispositifs déjà plantés par le gouvernement provincial», a-t-il assuré sans préciser la nature de ces dispositions.

Richard Muyej avait cependant dit que le gouvernement était prêt à dialoguer avec les groupes armés qui acceptent de déposer les armes. «Mais pour ceux qui résistent, nous les traquerons », avait-il menacé.

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