Kinshasa : les parlementaires des pays des Grands lacs discutent de la paix dans l’Est de la RDC

Une vue des députés nationaux et sénateurs congolais au palais du peuple (siège du parlement), ce 8/12/2010 à Kinshasa.

La troisième session ordinaire de l’assemblée plénière du Forum des Parlements de la Conférence internationale de la région des Grands lacs (CIRGL) a débuté le mercredi 23 janvier à Kinshasa. Les parlementaires de la sous-région discutent  notamment des questions relatives à la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC, en RCA et au Sud-Soudan.

Le bureau du comité exécutif et le secrétariat général de ce forum se sont réunis, mardi 22 janvier, au Palais du peuple pour préparer l’ordre du jour de ces assises.

Le président du comité exécutif, le député ougandais Onyango Kakoba, a indiqué que son organisation se propose d’encourager les négociations entre le gouvernement de la RDC et la rébellion du M23 qui se tiennent à Kampala depuis le 9 décembre 2012.

«Nous voulons permettre à ceux qui négocient d’arriver à un compromis qui va promouvoir la paix en RDC. Nous travaillons également pour que l’Union africaine puisse mettre en place une force neutre pour retour de la paix en RDC», a déclaré Onyango Kakoba.

L’Est de la RDC est secoué par la rébellion du M23 depuis le mois de mai 2012. Ce mouvement armé composé des mutins de l’armée congolaise qui occupent plusieurs localités de la province du Nord-Kivu. A la fin du mois de novembre, ils ont occupé la ville de Goma. Ils s’y sont retirés en contrepartie des pourparlers de Kampala, comme leur avaient suggéré les chefs d’Etat des Grands lacs.

Le Forum des Parlements des pays membres de la CIRGL a été institué à Kigali en décembre 2007.

Son secrétaire général, Higiro Prosper, avait estimé, au mois d’octobre 2012, que la solution à la crise en République démocratique du Congo (RDC) passe uniquement par la voie diplomatique et politique.

«Le rôle du forum des parlements, c’est d’encourager la diplomatie ou la politique internationale à travers des actions diplomatiques et des visites sur le terrain, ça peut justement apporter une solution, même plus durable. Et le forum des parlements s’insère dans ce cadre là », avait-il affirmé.

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